Avec l’émergence des nouveaux métiers du web qui nécessitent de multiplier les compétences, le syndrome de l’imposteur est devenu un sujet viral. Comment définit-on le syndrome de l’imposteur ? Quels en sont les risques dans le cadre du développement professionnel ? Comment y faire face ?
Tout est expliqué dans l’article et en vidéo 👇
1. Le syndrome de l’imposteur, c’est quoi ?
« J’ai eu de la chance de trouver ce client »
« Heureusement que le client était de bonne humeur, ça m’a permis de conclure ce contrat »
As-tu déjà pensé à ces phrases ? Si c’est le cas, alors tu es peut-être atteint du syndrome de l’imposteur.
Selon la définition de Wikipédia, le syndrome de l’imposteur, aussi appelé syndrome de l’autodidacte, est une forme de doute maladif qui consiste essentiellement à nier la propriété de tout accomplissement personnel. On retrouve ainsi dans la définition la notion « d’autodidacte », qui est généralement l’une des caractéristiques des entrepreneurs.
En d’autres termes, une personne qui a des compétences ou de l’expérience dans un domaine spécifique ne se sent pas légitime à les vendre ou les proposer à un client.
Les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur, attribuent régulièrement les bons résultats à des sources extérieures. Elles pensent de ce fait qu’elles ne sont pas à l’origine de la réussite. La chance, les circonstances particulières, son réseau, autant de causes externes qui peuvent amener à se questionner. Ainsi, les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur ont du mal à s’attribuer le mérite de leur travail, pensant être une sorte « d’imposteur », illégitime à facturer son travail.
2. Qui peut être atteint du syndrome de l’imposteur ?
C’est un syndrome qui peut toucher tout le monde. En effet, selon l’ouvrage de Kevin Chassangre et Stacey Callahan datant de 2015, 20% de la population souffrirait de ce syndrome.
Ainsi, cela peut être à la fois un lycéen qui a appris son cours par cœur mais qui va hésiter devant sa copie ou bien un entrepreneur qui va douter de ses capacités à vendre ses produits et ses services.
3. Comment cela se concrétise le syndrome de l’imposteur ?
Lorsque l’on est entrepreneur, on est souvent confronté à la nécessité de porter plusieurs casquettes professionnelles. Trouver de nouveaux clients, fixer ses tarifs, réaliser ses prestations, on devient le garant de la partie commerciale, de la réalisation de la prestation mais également du suivi après-vente. On peut ainsi avoir des doutes sur ses compétences pour ces différents métiers qui ne correspondent pas à notre formation initiale. La question de la légitimité se pose et peut amener à douter de soi. En conséquent, on peut développer le syndrome de l’imposteur.
4. Les risques liés au syndrome de l’imposteur
Le syndrome de l’imposteur, surtout chez l’entrepreneur, présente plusieurs risques. Si tu ressens une certaine anxiété face à une mission, tu peux être amené à avoir des réactions contre-productives. Deux risques principaux sont envisageables :
a. Réduire au maximum tes devis
Quand le doute s’installe, on n’arrive plus à avoir une vision objective de son travail. De ce fait, on peut être amené à vouloir baisser son tarif. C’est assez risqué de faire ainsi, puisque l’abaissement de ses prix peut entraîner une perte de rentabilité et de viabilité de l’entreprise. Il faut savoir évaluer son travail à sa juste valeur.
c. Ne pas arriver à vendre tout court
Plus extrême encore, il y a le risque de ne pas vendre du tout si l’on doute trop de ses compétences. En effet, avec la multitude de plateformes qui ont émergées pour les entrepreneurs (Malt, codeur, graphiste, etc.), trouver de nouveaux clients peut s’avérer plus difficile. Les prix sont revus à la baisse pour pouvoir attirer de nouveaux clients. Mais comment garder sa crédibilité si les prix annoncés ne correspondent plus à ses compétences. Le cercle vicieux est engagé, il faut s’en sortir !
5. Comment lutter contre le syndrome de l’imposteur ?
Pour ne pas tomber dans les méandres du syndrome de l’imposteur, il faut savoir sortir psychologiquement de sa zone de confort. Lorsque l’on se lance en tant qu’entrepreneur, on a souvent une expertise dans un domaine mais il va falloir apprendre à en développer tous les à-côtés. Il va y avoir des moments de doutes, c’est certain, mais il faut essayer de ne pas resté plongé dans la peur.
Voici quelques conseils pour prévenir du syndrome de l’imposteur et prendre confiance en soi :
a. Déterminer les freins qui font douter
Il faut arriver à déterminer quels sont les éléments qui nous font douter. En effet, un entrepreneur peut avoir plusieurs types de freins : savoir fixer un tarif, rentrer en contact avec un client, discuter avec un client, parler de son métier, convaincre un client de faire appel à soi. En déterminant quels sont tes différents freins, il sera plus facile d’y apporter une réponse.
b. Roder son discours
Une fois ces freins déterminés, il faut roder son discours pour y répondre positivement. Il faut s’appuyer sur ce que l’on connaît et ce que l’on maîtrise ! En faisant ainsi, l’entrepreneur va reprendre confiance en soi et crédibiliser son travail.
c. Expérimenter
Afin de bien se connaitre, il faut expérimenter. Que ce soit la façon de s’habiller, participer à un nouvel événement, ou encore modifier son posture, cela va permettre de tester et d’ajuster son discours.
Pour cela, je te laisse jeter un œil aux formations que je propose. Sûrement qu'il y en a une ou deux qui te permettront de monter en compétences et combattre ton syndrome de l'imposteur 😀
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d. Ne pas abandonner
Chaque échec est un nouvel apprentissage pour mieux réussir. Tu n’es pas un imposteur, ne l’oublie pas, tu as de l’expérience et tu as des compétences auxquelles tu peux faire confiance.
Tu connais maintenant les travers du syndrome de l’imposteur et tu viens peut-être de réaliser que tu en souffrais. Mais en tant qu’entrepreneur, il faut que tu apprennes à te faire confiance. Tu as choisi cette voie car elle te correspond alors ne laisse pas ces doutes gâcher ton plaisir.